DEFINITION
Le
cheval s’oppose à toute pression ou traction directe : si un
cavalier utilise sa force ou une tension constante sur la longe pour
faire avancer ou reculer le cheval, ce dernier résistera. C’est le
réflexe d’opposition.
Le
cheval doit apprendre à céder, à se laisser tirer ou de reculer
lorsque son cavalier le lui demande. Cependant, le réflexe
d’opposition peut réapparaître si l’action du cavalier est trop
brusque ou prolongée. Les actions doivent donc être brèves et
souples afin d’éviter ce réflexe.
EXPLICATION
Dans
la nature, le cheval est une proie et ne doit donc jamais se laisser
capturer, renverser ou déséquilibrer sinon il se trouve en danger.
Aujourd’hui, ces réflexes sont inadaptés à son environnement et
peuvent poser des problèmes comme un cheval qui tire au renard ou
qui force le passage.
Le
cavalier doit éduquer son cheval et obtenir sa coopération afin
d’éviter ce réflexe.
Le
réflexe d'opposition est un réflexe inné décrit pale Dr Pavlov.
*
Ivan
Petrovitch Pavlov (en russe : Иван
Петрович Павлов)
(14 septembre 1849 à Riazan, Russie -
27 février 1936 à Leningrad,
Russie) est un médecin et un physiologiste russe,
lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine de
1904 et de la médaille Copley en 1915.
Travaux
Au
cours des années 1890, Pavlov réalisa une expérience sur
la fonction gastrique du chien en recueillant grâce
à une fistule les sécrétions d'une glande salivaire pour
mesurer et analyser la salive produite dans différentes
conditions en réponse aux aliments. Ayant remarqué que les
chiens avaient tendance à saliver avant d'entrer réellement en
contact avec les aliments, il décida d'investiguer plus en détail
cette « sécrétion psychique ». Il s'avéra que ce
phénomène était plus intéressant que la simple chimie de la
salive, et ceci le conduisit à modifier ses objectifs : dans
une longue série d'expériences, il variait les stimuli survenant
avant la présentation des aliments. C'est ainsi qu'il découvrit les
lois fondamentales de l'acquisition et la perte des « réflexes
conditionnels » - c'est-à-dire, les réponses réflexes, comme
la salivation, qui ne se produisaient que de façon conditionnelle
dans des conditions expérimentales spécifiques chez l'animal. Ces
expériences, réalisées au cours des années 1890 et 1900,
ne furent connues des scientifiques occidentaux que par des
traductions isolées et ce n'est qu'en 1927qu'elles furent
toutes traduites en anglais.
En
1904, il est lauréat du prix Nobel de physiologie ou
médecine « en reconnaissance de son travail sur la
physiologie de la digestion, ce qui a permis de transformer et
d'élargir le savoir sur les aspects essentiels du sujet1 ».
Il fut le premier Russe à recevoir le prix Nobel et à exposer
en russe ses travaux. L'usage d'une langue peu
connue provoqua un fameux contresens ; c'est ainsi qu'on parle
encore de « réflexes conditionnés » alors que
« réflexes conditionnels » serait plus exact.
Le réflexe
de Pavlov est un reflexe conditionné mis en évidence par
Yvan Pavlov qui lui a donné son nom. On dit souvent conditionnement
pavlovien
À
partir de 1889 le physiologiste montra que si l'on accoutumait un
chien à accompagner sa nourriture d'un stimulus sonore, ce dernier
pouvait à la longue déclencher la salivation de l'animal sans être
accompagné de nourriture.
En
fait, il est démontré que la sécrétion de la salive peut être
provoquée par un contact direct avec la nourriture ou par un
stimulus lié à celle-ci, tel un son de cloche par exemple.
Pavlov
a fait considérablement avancer les recherches sur les réflexes
conditionnels. Ces réflexes peuvent s’apparenter à une réaction
involontaire, non innée, provoquée par un stimulus extérieur.
Pavlov a développé la théorie selon laquelle les réactions
acquises par apprentissage et habitude deviennent des réflexes
lorsque le cerveau fait les liens entre le stimulus et l’action qui
suit.
Pavlov
décrit deux types de réflexes, les réflexes innés, déjà
présents à la naissance, et les réflexes conditionnels, ceux que
l’on acquiert avec l’apprentissage. C’est sur cela qu’il se
base pour faire avancer sa théorie et donner corps à cette idée.
Il se lance donc dans des études sur le conditionnement des
réflexes. Pour appuyer ce qu’il avance, Yvan Pavlov expérimenta
sa théorie sur un chien.
Prônant
la voie de l'expérimentation, il fut l'un des premiers scientifiques
à imposer l'utilisation d'animaux intacts ou n'ayant subi que de
faibles interventions.
*
Le
dressage n'est donc qu'un savant dosage de l'utilisation de réflexes
innés et acquis permettant normalement la maîtrise de l'animal.Mais
gardons toute humilité face à cette avancée scientifique.
« Ars
longa, vita brevi » Hippocrate